La CFDT dénonce et agit sur le gel des postes, la surcharge au travail et le stress engendré pour les agents.
Devant les alertes de plus en plus nombreuses la CFDT a adressé en date du 21 novembre une lettre ouverte à l’exécutif et l’administration.
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Lyon, le 21 novembre 2022.
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Monsieur Nicolas DARAGON, VP en charge des finances, de l’administration générale, RH et fonds européens,
Monsieur Franck-Olivier LACHAUD, Directeur général des services,
Depuis le 1er septembre, la CFDT a été alertée par de nombreux agents dans plusieurs directions sur la volonté non assumée de réduire unilatéralement les effectifs, et ne pas renouveler les départs des agents en retraite ou en mobilité.
Pire, des agents qui avaient été recrutés sur des postes avec l’ensemble des validations de la hiérarchie, ont vu leur confirmation de recrutement retardée ou tout bonnement annulée sans aucune forme d’explication ou justification, les besoins de recrutement n’ayant pas évolué.
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Cette situation n’est absolument pas admissible, irrespectueuse des agents recrutés et des décisions prises au cours des récents Comités techniques.
Les réorganisations décidées il y a quelques mois à peine sont d’ores et déjà caduques, sans continuité des décisions prises dans les instances paritaires.
Cette situation nuit très gravement à la santé et à la motivation des agents, au bon fonctionnement de la collectivité et in fine à l’image renvoyée à nos partenaires.
Le chaos s’installe.
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Ces décisions totalement arbitraires ne tiennent pas compte des réalités des postes (missions, charge de travail…), des besoins, et des impacts en cascade que cela pourra avoir sur les agents encore présents, qui vont devoir absorber une nouvelle charge de travail.
Si l’objectif est de progressivement pousser les agents vers la sortie sans assumer une baisse des effectifs, c’est en effet la meilleure des méthodes.
S’il s’agit d’ajuster les effectifs aux missions, commençons par parler des missions.
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La CFDT a aussi appris que l’administration prévoyait, dans certaines directions impactées par la disparition de postes d’instructeurs, de les remplacer durablement par des prestataires de service.
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Comme pour les lycées, la CFDT est absolument contre le recours à des prestataires de service pour répondre à des besoins structurels. Au-delà de la dégradation du service rendu, cela pose des questions de responsabilité sur cette phase cruciale d’instruction mais également de coûts plus élevés.
 Mais là aussi, l’ambition non assumée est sans doute d’engager une diminution insidieuse des effectifs et de la charge salariale en transformant une charge de personnel en prestation.
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La CFDT souhaite donc pouvoir très rapidement rencontrer Monsieur le Vice-Président Nicolas DARAGON et Monsieur le Directeur général des services Franck-Olivier LACHAUD pour échanger spécifiquement sur ce sujet.
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 Viviane HUBER, secrétaire section CFDT Auvergne Rhône – Alpes.